Duché : Des Marches
Métier : Taillandier (si la place n'est pas déjà prise, sinon sans doute boulanger)
Religion : Luminisme
Thibaud était né et avait vécu toute sa jeunesse dans une des nombreuses forteresses qui ponctuaient les montagnes Marchardes. Son père qui était l’aide de camp du commandant du fort, lui apprit très jeune le maniement de l’épée et de l’arc, au détriment des autres matières, il souhaitait pour son fils le meilleur, et il le voyait déjà commandant du fortin. Mais le destin n’en avait pas décidé ainsi. Alors que Thibaud n’avait que 17 ans, son père mourut d’une fluxion de poitrine. Après une longue période de deuil, le commandant du fort qui était un ami proche de son père, lui expliqua qu’il devait trouver un métier pour nourrir sa famille, et que l’Armée Marcharde ne pourrait pas continuer à nourrir indéfiniment sa famille gratuitement.
Il était le seul garçon de la famille et le métier de soldat ne rapporterait sans doute pas assez pour permettre à sa mère et à ses deux sœurs des vivre. Pour finir le commandant lui conseilla de se rendre à Fort-Dragon, une autre forteresse non loin, où l’oncle de Thibaud fabriquait toute sorte d’outils pour les mineurs de la carrière la plus proche.
Le jeune homme en fit part à sa famille, qui décida qu’en effet il était sage de s’y rendre le plus vite possible. Ils partirent dès le lendemain matin, et après 4 jours de marche, ils atteignirent enfin Fort-Dragon.
A peine arrivé, Thibaud fit la rencontre de son oncle, un gaillard bon vivant, très chauvin, répondant au nom d’Aldur. Après avoir fait connaissance, ce dernier proposa immédiatement au jeune d’homme de l’initier au dur métier de taillandier. Thibaud étudia dur l’art de son oncle pendant 4 longues années, à la fin de cette période son oncle le déclara apte à exercer.
Thibaud quitta donc son oncle, ainsi qu’une de ses sœurs qui avait trouvée l’amour dans cette forteresse, pour aller s’installer avec sa mère et sa dernière sœur dans un petit village situé près de la deuxième plus grande mine du pays. Là il parvint à ouvrir une petite boutique qui prit rapidement de l’importance suite à la réputation de la qualité de ses outils.
Un an plus tard, sa sœur lui prit un peu d’argent et partit s’installer avec son nouvel amant à Port-Constance, et deux autres années plus tard, sa mère se remaria avec un riche tavernier, et son échoppe fut réduite en cendres par un mauvais payeur soûl.
Thibaud s'enerva (caractère sans doute du une jeunesse entière passée dans un fort), il retrouva le pyromane, et fou de colère le frappa, le frappa et le frappa encore et encore, tant et si bien que le malheureux mauvais payeur en mourut.
Poursuivi par les autorités Marchardes. Il choisit de s’enfuir vers Port-Constance,où sa sœur le cacha pendant près de deux mois, jusqu'à ce que les choses « se tassent ».
Un mois plus tard,alors que Thibaud était assis à un comptoir de taverne, la capuche sur la tête de peur d'être reconnu, il entendit deux hommes parler d’une expédition privée qui se rendait là où avait disparu, une trentaine d’années auparavant, l’Atlantis et le Nostromos, pour y découvrir de nouvelle terre et y fonder une colonie. Devinant que les colons auraient sans doute besoin d’outils, il sentit que ce voyage le rendrait riche et que là ou il allait, il ne serait sans doute pas embêtés avec cette histoire. Il s’y engagea donc, et trois jours plus tard, il fendait les flots à bord de ce navire.
