Le paludisme, les apothicaires du Chapitre mettent un mot sur l'horreur qui nous ronge. Depuis des mois nos troupes sont décimées par cette épidémie d'une maladie inconnue de Tell, n'existant que sous le climat d'Irowa. Théobald est cloué à son lit depuis plusieurs semaines à présent, Anthèlme ne vient plus au monastère, craignant pour sa vie, et je suis l'un des rares rescapés.
Notre attaque contre la Forteresse a anéanti notre armée affaiblie par le fléau qui nous touche, réduisant le Chapitre à un ramassis de loqueteux misérables. Je dois faire face à l'évidence, j'ai échoué, si Gaspard est mort ce n'est pas de notre fait, et si nous avons frôlé la victoire c'est seulement pour chuter de plus haut. La miséricorde de l'Unique ne nous a pas sauvé, je dois procéder au déplacement en lieu sûr du trésor et des armes sacrées.
Je m'assurerais que les survivants ne manquent de rien si certains se manifestent, bien que trop de mes suivants se soient avérés être des lâches qui ont fui la contamination vers Port Lumière, oubliant leur serment et leurs camarades.
Aujourd'hui est un jour noir, les Chevaliers Oblats appartiennent à présent au passé. En tant que Commandeur, je relève solennellement tous les hommes encore en vie de leur fonctions, leur accordant de continuer leur vie en paix, qu'ils aient fui ou m'aient soutenus jusqu'aux derniers instants du Chapitre. La répartition des ressources de nos entrepôts aura lieu dans les jours à venir, avant que le monastère ne soit plus habité que par des fantômes. Je proclame la dissolution de notre Chapitre, que sa mémoire soit vivace dans les esprits des habitants d'Irowa, et que sa gloire soit éternelle dans les cœurs de mes anciens frères d'armes.
- Dreicc Dréan, Commandeur des Chevaliers Oblats de leur création à leur dissolution.
Notre faction est dissoute par manque d'effectifs, les vacances ont été fatales aux oblats. A défaut de 3 membres actifs, le chapitre est dissous car il ne constitue plus un groupe efficace. Ceux qui se manifesteront auront une part des ressources de l'entrepôt. Le monastère est à présent un lieu public, mais nul n'a le droit de le dégrader d'une quelconque manière ou de s'y installer, rp parlant les personnages ont trop peur d'être contaminés par la maladie qui a tué les habitants pour y commettre des méfaits ou s'y abriter plus d'une nuit (s'ils n'ont pas le choix).
